Ce concert avec les cuivres de l’OSR va raconter à sa manière l’histoire de la musique de la Renaissance à nos jours! C’est l’architecture de San Marco de Venise, avec ses quatre tribunes réparties aux quatre points cardinaux, qui donna à Giovanni Gabrieli l’idée d’inscrire sa musique dans l’espace d’une manière saisissante et tout à fait nouvelle. Écrit pour l’entrée et la sortie des fidèles, le Prélude et fugue BWV 522 est une œuvre grandiose reposant sur le chiffre trois représentant la Trinité, selon une méthode de composition qui permettait à Bach d’allier sa foi profonde à son amour des complexités mathématiques.

Changement d’époque avec le Libertango qu’Astor Piazzolla composa en 1974 et joué depuis dans tous les arrangements possibles et imaginables. LaFanfare précédantLa Péride Paul Dukas remplace depuis longtemps la sonnette désuète appelant le public du Victoria Hall. Pour la petite histoire, signalons que c’est la version de l’OSR dirigée par Armin Jordan qui avait été choisie!

Après la sémillante Ouverture de Nabucco de Verdi, A Londoner in New York de Jim Parker nous emmène dans les lieux les plus emblématiques de la «Grande Pomme», de Harlem au Chrysler Building, dans l’énorme gare néoclassique de Grand Central, avant de nous entraîner dans les multiples promenades romantiques de Central Park pour finir dans une des plus grandes salles de concert du monde à Radio City. Rien de tel pour préparer votre prochain voyage dans cette ville magique.