Née à Ankara, Elçim Özdemir découvre l'alto dans sa ville natale, où elle entame son apprentissage musical. Dès ses débuts, elle est profondément fascinée par la sonorité unique de l'instrument, à la fois sombre et puissante, ce qui l’amène rapidement à choisir l’alto comme vocation. Elle se perfectionne au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, où elle intègre la classe renommée de Tasso Adamopoulos.

Pour cette musicienne, l’alto occupe une place centrale, tant dans l’orchestre que dans son univers musical. Placé au cœur géographique de l’ensemble, l’instrument joue un rôle fondamental : moins en avant que d’autres pupitres, il établit des ponts harmoniques entre les différents registres et ajoute une profondeur singulière à la texture orchestrale.

Membre de divers ensembles de musique de chambre, elle se produit dans de nombreux festivals prestigieux et partage régulièrement la scène en tant que soliste lors de concerts internationaux, certains retransmis à la radio et à la télévision.

Soucieuse de transmettre son savoir et de former la nouvelle génération d’altistes, Elçim Özdemir a enseigné dans des institutions de renom, telles que le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon ainsi que la Haute école de musique de Genève et de Lausanne.

Engagée dans des projets alliant musique et solidarité, elle a co-fondé, avec Marco Nirta, l’initiative « Music for Hope », dont le but est de créer un lien entre les musiciens bénévoles avec des organisations humanitaires afin de récolter des fonds au profit de causes sociales et solidaires.

Elle joue sur un alto exceptionnel signé Carlo Ferdinando Landolfi, datant de 1755.