Quintettes pour piano et vents
dimanche
10.12.2023
11:00 — Conservatoire de musique de Genève
Mécène
Le programme
Simon Sommerhalderhautbois
Dmitry Rasul-Kareyevclarinette
Afonso Venturieribasson
Jean-Pierre Berrycor
Ivani Venturieripiano
Wolfgang Amadeus Mozart
Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur KV 452
Ludwig van Beethoven
Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur op. 16
La musique
Les deux compositeurs jouèrent eux-mêmes la partie de piano de leur Quintette pour piano et vents, tous deux écrits dans la même tonalité de mi bémol majeur. Mozart disait, en 1784, que c’était « la meilleure œuvre de sa vie ». C’était aussi la première écrite pour cette formation. Avec son mélange de virtuosité et de profondeur, elle est d’une richesse infinie et donne, comme le fera le jazz plus tard, la possibilité à chaque instrumentiste de s’exprimer en montrant bien haut son talent. Avec ce chef-d’œuvre sans équivalent, Mozart parvient au summum de son art. Le jeune Beethoven le prendra d’ailleurs en modèle lorsqu’il compose son propre Quintette op. 16 en 1796, allant jusqu’à utiliser un thème de Don Giovanni, l’air de Zerline « Batti, batti, o bel Masetto », dans le deuxième mouvement. Toujours farceur, il s’amusa au dépend de ses interprètes lors d’une audition à Munich où il improvisa toutes sortes de variations dans le dernier allegro, empêchant les autres musiciens de jouer alors qu’ils mettaient continuellement leurs instruments à la bouche. Karl Czerny qui fit la même chose quelques temps plus tard se fit vertement réprimander par Beethoven…