Ce chef d'orchestre d'origine polonaise, issu de la tradition d’interprétation romantico-germanique, s'est fixé en Suisse dès la fin de la guerre. En 1967, Ansermet lui demande de reprendre la direction de l'OSR. Succession difficile, aggravée par la mort d'Ansermet moins de deux ans plus tard. L'OSR vivra pendant trois ans une sorte d'«inter-règne», ayant beaucoup de peine à oublier l'emprise de son chef défunt, mais conservant malgré tout, au concert comme au disque (Lutoslawski, Hindemith), son niveau d’excellence. Paul Klecki quitte son poste en 1970, et meurt trois ans plus tard.