
Bien connu parmi les maisons d'Opéra internationales, John Fiore est réputé pour sa musicalité et sa grande technique. Travaillant avec quelques-uns des meilleurs orchestres et maisons d’Opéra au monde, il est acclamé pour ses représentations touchant à toutes les périodes du répertoire symphonique et lyrique. Il est retourné cet été au Gran Teatre del Liceu pour diriger Tosca. Au cours de la saison 2019-20, John Fiore dirige entre autres une nouvelle production de Samson et Dalila au Washington National Opera, Eugène Onéguine au Royal Swedish Opera, La Forza del Destino au Deutsche Oper Berlin, Fidelio, Les Contes d’Hoffmann et Die Fledermaus au Semperoper de Dresde, ainsi que des concerts avec le Münchner Rundfunkorchester, l’Orchestre du Staatstheater Nürnberg et l’Orchestre de la Robert Schumann Philharmonie.
De 2009 à 2015, John Fiore a été le directeur artistique et musical du Norske Opera & Ballett, où il dirigeait en moyenne trente représentations d’opéras, ballets et concerts symphoniques par saison, dont plusieurs premières mondiales. Depuis il y retourne régulièrement. Il y a dirigé récemment Tosca. Il a été le chef principal le chef principal de la Deutsche Oper am Rhein de 1998 à 2009, tout en travaillant avec les compagnies des deux villes rhénanes voisines : Düsseldorf et Duisbourg. Tout au long de ses dix ans de mandat, il a dirigé plus de soixante opéras en allemand, italien, russe, français et tchèque tout en continuant à aborder un répertoire large et varié. Parallèlement à sa nomination à la Deutsche Oper am Rhein, il a occupé le poste de directeur musical du Düsseldorfer Symphoniker.
John Fiore est régulièrement invité par les plus grands Opéras. En Europe, il a dirigé entre autres le Bayerische Staatsoper (Un bal masqué, Aïda, Nabucco, Der Fliegende Holländer, Tosca, Carmen), au Semperoper de Dresde (Die Walküre, Arabella, Die Entführung aus dem Serail, Nabucco, Aïda, La Traviata, La Cenerentola), au Deutsche Oper Berlin (Turandot, La forza del destino), au Teatro dell'Opera di Roma (La Traviata), au Teatro San Carlo (Rusalka), au Teatro Carlo Fenice (La Bohème, La Gioconda), à l’Opernhaus Zürich (Tristan und Isolde), au Grand-Théâtre de Genève (Parsifal, Andrea Chénier, Nabucco), à l’Opéra national de Bordeaux (Norma) et au Théâtre national de Prague (Parsifal, Eugène Onéguine, La Bohème). Il a fait ses débuts en Allemagne en 1990 avec Manon Lescaut de Puccini à l’Oper Köln, où il est retourné plusieurs fois pour diriger des œuvres de Strauss, Wagner, Verdi, Puccini et Janáček. Il a également dirigé de nombreux programmes symphoniques avec l’historique et renommé Gürzenich-Orchester Köln.
Au Metropolitan Opera de New York, il a dirigé plus d'une centaine de représentations de près d’une douzaine d’opéras, dont la première production de Rusalka ainsi que Aïda, La Traviata, Madame Butterfly, La Bohème, Un bal masqué, Carmen et Tosca. Il a aussi dirigé dans les autres grandes maisons américaines telles que Chicago, San Francisco, Santa Fe, et Houston.
Lors des dernières saisons, John Fiore a exploré différentes œuvres du XXe siècle, dont un cycle des principaux opéras de Janáček, Lulu de Berg, Pelléas et Mélisande de Debussy, et Le Grand Macabre de Ligeti. Durant la saison 2014/15, il a dirigé, au Théâtre national de Prague, une nouvelle production de Jiří Heřman : Pád Arkuna (La Chute d’Arkun) du compositeur tchèque Zdeněk Fibich. La même saison, avec le Norske Opera & Ballett, il a dirigé la création mondiale Peer Gynt du compositeur Jüri Reinvere, basée sur la pièce de théâtre du même nom d’Henrik Ibsen, ainsi que Sancta Susanna d’Hindemith et Une tragédie florentine de Zemlinsky, présentée pour la première fois en Norvège. Au cours de l’été 2003, il a dirigé en première mondiale Madame Mao de Bright Sheng au Santa Fe Opera, et, en janvier 2005, la création très applaudie de Vipern de Christian Jost au Deutsche Oper am Rhein.
Né à New York dans une famille de musiciens, John Fiore reçoit une formation musicale de son père, pianiste et chef de chœur, et de sa mère, cantatrice. Après avoir déménagé à Seattle avec sa famille, il étudie le piano, le violoncelle et d’autres instruments à cordes. Il fait ses débuts à quatorze ans en tant que pianiste et coach pour la production annuelle du Seattle Opera, le Ring des Nibelungen de Wagner. Plus tard, il entre à la Eastman School of Music à Rochester (New York). En 1981, il rejoint l'équipe du Santa Fe Opera, où il développe une affinité pour Richard Strauss. Rapidement, John Fiore devient un précieux assistant dans trois des compagnies les plus réputées en Amérique du Nord: le San Francisco Opera, le Lyric Opera of Chicago et le Metropolitan Opera. En été 1986, il va en Europe, à Florence, afin d’assister Zubin Mehta pour les Meistersinger, puis se rend au Festival de Bayreuth où il travaille avec Daniel Barenboim sur Tristan und Isolde. Il y retourne l'année suivante pour travailler Parsifal et Tristan, et en 1988 pour la production du Ring avec Harry Kupfer. Parallèlement, il travaille comme assistant de Leonard Bernstein. En 1986, il fait ses débuts au San Francisco Opera en dirigeant Faust de Gounod, marquant ainsi le début de sa propre carrière de chef d’orchestre.
En 1990, il entame une carrière internationale, faisant ses débuts sur trois continents. En été 1996, il remplace au pied levé Robert Shaw et est acclamé par la critique pour son interprétation du Requiem de Verdi avec le Los Angeles Philharmonic au Hollywood Bowl. Depuis, il a dirigé en Amérique du Nord le Boston Symphony Orchestra, le Minnesota Orchestra, le Seattle Symphony Orchestra, le Toronto Symphony Orchestra, le New York Chamber Symphony, pour n’en citer que quelques-uns. En Europe, ses engagements le mènent à la Staatskapelle Dresden, le Deutsche Oper Berlin, le Bamberger Symphoniker, le Münchner Rundfunkorchester, le Gürzenich Orchester, la Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz, l’Orchestre de la Suisse Romande, l'Accademia Nazionale di Santa Cecilia, l’Orchestra del Teatro La Fenice, l’Orchestra del Teatro Comunale di Firenze, l’Orchestra della Svizzera Italiana, le Slovenska filharmonija, l'Orchestre national de Lyon, l'Orchestre philharmonique de Montpellier, et le Sinfonieorchester Basel.