Dans l’attente d’un heureux événement, Khatia Buniatishvili a souhaité modifier son programme et interprétera le Concerto pour piano et orchestre N° 1 de Piotr Ilyitch Tchaïkovski en lieu et place du Concerto pour piano et orchestre N° 3 de Sergeï Rachmaninoff.

Arthur Honegger était un homme de son temps, il aimait la vitesse, les belles voitures et le sport. Après avoir glorifié la célèbre locomotive Pacific 231 dans son premier mouvement symphonique programmé la saison dernière, il rend hommage au Rugby, mouvement symphonique N° 2,  créé par Ernest Ansermet à Paris en 1928. C’est une très habile étude de rythme illustrant la vivacité et l’improvisation d’un match avec la rigueur et la discipline propre au travail du compositeur suisse.

Refusé par son dédicataire qui le trouvait tout juste bon à mettre à la poubelle, le Concerto N° 1 en si bémol mineur de Tchaïkovski est vite devenu un des piliers du répertoire de tous les concerts et de tous les concours du monde. Personnalité glamour et fantasque du piano, notre soliste donnera à n’en pas douter un coup de jeune et une note personnelle très attendue à cette œuvre célèbre entre toutes.

Parue en 1950 au tout début de l’ère des disques vinyles, la version originale de Petrouchka par l’OSR dirigée par son fondateur rendit célèbre notre orchestre dans le monde entier, grâce à sa qualité musicale et à une prise de son exceptionnelle pour l’époque. C’est cette version pour grand orchestre de 1911 que Jonathan Nott dirigera ce soir.