« [Un spectacle] qui marie mon rap avec des voix gospel et des musiciens symphoniques. Le gospel pour mes racines et ma lumière. Le symphonique pour la grâce et l’émotion. Mon rap pour mon combat et ma force. J’ai des histoires à vous raconter avec poésie et humour. Ça va être beau, puissant, surprenant et surtout unique. Revisiter autrement, célébrer autrement. Bienvenue dans cette Expérience. Cette Gospel Symphonique Expérience. »

Le CV de Youssoupha parle pour lui : 6 albums, d’innombrables invitations par des artistes majeurs de tous horizons, une carrière qui dure depuis bientôt vingt ans. Mais en rester là serait passer à côté de l’essentiel : son écriture donne à la langue une musicalité hors du commun. Le maillage des sonorités, les résonnances des rimes, allitérations et assonances, couplées au sens de ses textes profonds, forment un langage unique. Youssoupha n’est pas de ceux qui, ces dernières années, ont donné au rap des sonorités, des placements et des thématiques inconnus jusqu’alors ; il est de ceux qui ont provoqué ces changements, car il est l’apogée d’une façon de faire du rap. Lorsque l’OSR joue à ses côtés, ce n’est donc pas un orchestre classique qui invite un musicien populaire, mais deux classiques qui se rencontrent.